- be like snow, beautiful but cold.

serri wolfden

( wolves are just women who fell in love with
the moon instead of men )
© odairannies - amarita c.

NOM, PRÉNOMS : Wolfden de son nom, elle est de toute évidence née pour le porter. Serena de son prénom, elle ne pouvait décemment pas se conformer docilement au choix de ses parents et préfère depuis la petite enfance se faire surnommer "Serri". Une appellation qui deviendra officielle suite à son choix de carrière pour éviter toute confusion avec une grande joueuse avec laquelle elle partage son prénom et ses initiales. ÂGE ET DATE DE NAISS. : Native d'un certain 24 mars sous le signe du bélier, elle a fêté son vingt-quatrième anniversaire au début de l'année. NATIONALITÉ ET LIEU DE NAISS. : C'est aux Hamptons qu'elle voit le jour, et elle ne les quittera réellement jamais. Ou du moins, pas encore. ORIGINE, LANGUES PARLÉES : Les Wolfden tout ce qu'il y a de plus américain et c'est quelque chose qu'ils revendiquent fièrement. Il faudrait remonter de nombreuses générations dans son arbre généalogique pour qu'elle puisse retrouver ses racines antérieures au Nouveau Monde, un exercice qui se démontrerait sans doute intéressant et instructif, mais elle n'a jamais eu l'énergie. Elle ne parle d'ailleurs que l'anglais couramment, même si elle possède des bases maladroites en espagnol et en allemand. DANS LES HAMPTONS DEPUIS : Depuis toujours pour ainsi dire. NIVEAU D'ÉTUDES : Elle a commencé des études en sciences politiques dans la prestigieuse université de Brown mais n'a jamais terminé son cursus, préférant se consacrer pleinement au tennis - une décision qui a été très mal accueillie par ses parents, jusqu'à que ses compétences soient finalement professionnellement reconnues. BOULOT OU TYPE D'ÉTUDES : Cinquième au palmarès national féminin et espoir du moment, elle est joueuse de tennis professionnelle en montée fulgurante, promise à un futur glorieux. C'est pourtant pour sa personnalité explosive et sa vie privée sulfureuse qu'elle est le plus connue et figure régulièrement en première page de tabloïds à travers le monde. REVENU MONÉTAIRE : Sans même compter sa part de l'héritage, elle a largement de quoi bien vivre. ($$$$$$$$). ORIENTATION SEXUELLE : C'est là que tout se complique. Elle s'acharne à se convaincre qu'elle est indifférentes aux charmes de la gent féminine - une affection qu'elle éprouve de plus en plus de mal à enfouir. Elle espère que tout ceci n'est rien de plus qu'une phase. Quoi qu'il en soit, il est impossible pour elle de s’étiqueter pour l'instant, elle est totalement perdue. STATUT MATRIMONIAL : Electron libre. Il semble toutefois que son cœur ait pris ses aises là où il n'a rien à faire. NB D'ENFANTS : Grand Dieu, aucun à sa connaissance. TRAITS DE CARACTÈRE : farouche, impulsive, colérique, insolente, passionnée, rebelle, transparente, difficile, solitaire, indisciplinée, honnête, entière, intrépide, fonceuse, travailleuse, loyale, plus sensible qu'elle ne veut l'avouer. GROUPE : Southampton.

World Of Cruel Beauty Or Perfect Ugliness

Compétitive de nature, elle ne peut jamais se résigner à accepter la seconde place. Elle doit gagner, quoi qu'il arrive, quelque soit la finalité et les enjeux. Il ne peut en être autrement. Elle est première ou rien du tout. Ce même instinct lui confère un côté aventureux, intrépide, qui l'emporte souvent sur la logique. C'est le genre de fille qui veut tout essayer une fois.

Elle a beaucoup de mal à saisir la notion de nuance. Noir, ou blanc. L'amour, ou la haine. Un extrême, ou l'autre. Elle ne fait jamais rien à moitié.

Le tennis n'est pas seulement une passion, en plus d'être devenu son gagne-pain, c'est aussi une échappatoire - sa manière de finalement extérioriser tout ce qu'elle se doit de garder enfoui à l'intérieur. La dépense physique lui est autant nécessaire que l'air dans ses poumons, sans quoi elle imploserait sans doute.

Cette habitude de tout intérioriser, elle la doit à sa famille et à son éducation. Très tôt, on lui apprend à cacher ses sentiments, ce qui est en totale contradiction avec l'émotive Serri dont on lit tous les émois sur le visage, à la nature aussi claire et transparente que de l'eau de roche. Elle s'y fait toutefois, au fil des années, et cultive cette même aura de mystère propre aux Wolfden. Cependant, tout ce qui est refoulé finit un jour par ressortir. Et ce n'est jamais très beau à voir. Serri est une tornade, et on ne sait jamais vraiment quand elle va frapper.

Trop impulsive pour son propre bien, le feu de l'instant l'emporte trop souvent sur la raison et elle commet souvent des actes qu'elle regrette ensuite faute d'y réfléchir. Chaque fois, elle se promet que c'est la dernière fois qu'elle agit de la sorte. Mais chaque fois, elle recommence. C'est exactement cette attitude qui lui vaut de faire régulièrement la une des journaux à scandales et des ennuis avec les forces de l'ordre. Ça, et une colère qu'elle a trop de mal à gérer.

Elle tente de vivre aussi sainement que possible. Elle boit peu d'alcool, fait très attention à son alimentation et prend généralement soin d'elle et de son corps. Elle aime penser qu'elle aurait ces mêmes habitudes même si elle n'était pas sportive de haut niveau.

Elle a un labrador de 3 ans, Trapper, dont elle est absolument folle.

En plus de ne pas mâcher ses mots, elle jure comme un charretier. Elle trouve ça assez drôle, d’embarrasser ses parents chaque fois qu'elle ouvre la bouche.

Elle adore les grands espaces, la nature et l'air frais. Rien de pire pour elle que d'être amenée à passer toutes ses journées enfermée entre quatre murs. De nature active, elle ne tient pas en place. Elle a de plus un goût particulièrement prononcé pour les sports extrêmes, ceux qui vous donnent la frousse de votre vie.

Elle n'est pas tout à fait hétéro (voire pas du tout) et le vit très mal. Pour l'instant, c'est un secret très bien gardé qu'elle se tient de laisser ébruiter. Pour se rassurer, elle couche avec tout ce qui est assez viril pour n'être que clairement masculin.

last night was a mistake:

⎨ she will burn down your kingdoms
herself in it, if it meant your ruin ⎨

Elle n'avait prévu rien de tout ça. Ça avait été plus fort qu'elle, plus fort que la dernière partie de raison qui maintenait ses pieds sur terre. Il avait suffit q'elle le voit déambuler en ville comme s'il en possédait les rues, cet air d'arrogance nonchalante sur le visage. Et elle a perde la tête, littéralement. La moindre once de bon sens envolée, toute détermination à ne plus s’attirer d'ennuis disparue. Le bolide de luxe se tenait devant elle, dans une rue parfaitement déserte. La scène de crime idéale, s'est-elle dit. Elle aurait pu se contenter de crever ses roues ou rayer sa carrosserie avec ses clés, mais elle devait rentrer du green, ses clubs de golf à l'épaule. Tout ça, ça n'était que trop pratique, ça ne tombait que trop à pique. Et Dieu, qu'elle apprécierait de relâcher la tension de ses quelques dernières journées. Ça ne pouvait qu'être un signe de l'univers et elle ne pardonnerait jamais d'avoir laissé passer une telle occasion en or massif. Il n'en faudra pas plus pour la convaincre, là voila entrain de swinguer son wood à travers verre et métal avec toute sa puissance de joueuse de tennis. L'alarme retentit et brise la quiétude de la nuit, mais elle ne l'entend qu'à peine. Perdue dans son euphorie, ses oreilles bourdonnent. Elle grimpe sur le toit de la voiture, s'élance dans les airs avant de retomber de tout son poids sur le véhicule. Elle se sent vivante, l'adrénaline coursant ses veines. Il faut trois policiers et de nombreuses menaces pour finalement la maîtriser et une bonne dizaine de minute pour la faire sortir de cet état second. Finalement, elle prend conscience des dégâts qu'elle a causé et elle ne peut réprimer un sourire satisfait. Peu importe les conséquences, cette vision chaotique est assez bonne pour lui faire oublier quelques heures au cachot et la facture salée qu'on lui expédiera. Du bolide de luxe il ne reste pas bien davantage que débris au sol.

Elle se retrouve finalement seule avec ses pensées. Les figures plus ou moins familières ont longuement défilé dans le poste de police sans qu'elle n'y prête réellement attention, les les avocats ont succédé aux policiers, un propriétaire de voiture scandalisé a laissé place à son père qu'elle a rarement vu aussi horrifié. Elle soupire, les derniers vestiges de son extase estompés, elle réalise finalement la gravité relative de la situation. Peut-être que ce soir a été la goutte qui aura fait déborder le vase, du côté de ses parents, et que tous les trophées et toutes les médailles du monde n'y feront rien. Ce n'est pourtant pas ce qui l'inquiète le plus. Une seule pensée lui hante l'esprit, une seule et unique pensée qui que son cerveau s'amuse à lui faire passer en boucle comme un tourne-disque cassé : que va-t-elle penser de tout ça ?