you know you love me (frances)

frances lennox

( i love you oh so much )
© bann - quote

NOM, PRÉNOMS : Elle est née sous le nom Dao, prénom thaïlandais - signifiant étoile- donné par une mère qui ne pouvait accepter une nouvelle bouche à nourrir. Dao est donc placée à l'orphelinat où elle est plus tard adoptée par le jeune couple Lennox, célèbres éleveur équin et cavalière un peu trop coincés qui l'ont alors renommée en Frances, tel le pays dans lequel ils se sont mariés. ÂGE ET DATE DE NAISS. : Frances a vu le jour il y a trente-deux ans de cela, dans un petit hôpital de campagne, un certain quatre février. NATIONALITÉ ET LIEU DE NAISS. : Née dans un petit village près de la rivière Ping, en Thaïlande, Lennox fut adoptée et se vit attribué la nationalité américaine. ORIGINE, LANGUES PARLÉES : Malgré qu'elle soit née dans un pays asiatique, Frances ne comprend pas un seul mot de sa langue supposée être maternelle. Ayant grandit dans une famille américaine, elle parle donc l'anglais et arrive, grâce aux cours du lycée, à articuler quelques phrases en français. DANS LES HAMPTONS DEPUIS : Depuis qu'elle fut adoptée par le couple Lennox, il y a près de trente-et-un ans. NIVEAU D'ÉTUDES : Frances s'est arrêtée après le lycée. Malgré un diplôme en poche, son avenir était déjà tout tracé dans les pas de sa mère, cavalière elle aussi. BOULOT OU TYPE D'ÉTUDES : Brillante cavalière spécialisée dans les compétitions de sauts d'obstacles, elle a autrefois gagné de nombreuses compétitions dont certaines au niveau mondial. Cependant, suite à un conflit avec ses parents, elle recherche actuellement une nouvelle écurie. REVENU MONÉTAIRE : Depuis toujours, ou du moins depuis qu'elle porte le nom Lennox, Frances n'a jamais manqué de rien. Autrefois dépendante de ses parents, elle se débrouille désormais comme une grande, avec l'aide de son fier fiancé ($$$$$$$$). ORIENTATION SEXUELLE : Quand on grandit dans un milieu comme le sien, la question ne se pose même pas. Ainsi, elle s'est vue attribuée l'étiquette hétérosexuelle sans jamais remettre en doute cette décision. STATUT MATRIMONIAL : Passionnée par sa carrière, Frances n'a jamais vraiment laissé la place à de quelconques histoires d'amour. Mais elle est persuadée d'avoir trouvé le "bon", et deux ans plus tard, la voilà fiancée à son prince. NB D'ENFANTS : Aucun pour le moment, tout autant pour le futur. Elle préfère se concentrer sur sa carrière et son couple, affronter les tempêtes de la vie avant de se fonder une famille. TRAITS DE CARACTÈRE : ambitieuse, douce, irritable, familiale, passionnée, sérieuse, tête brûlée, ... GROUPE : East Hampton.

World Of Cruel Beauty Or Perfect Ugliness

Frances n'est jamais retourné en Thaïlande, bien qu'elle ait beaucoup voyagé avec sa famille. Cependant, elle ne souhaite pas tant que ça connaître le pays de cette mère qui l'a abandonnée alors qu'elle avait le plus besoin d'elle ✩ L'équitation a toujours été une passion pour la petite Frances, un moyen de se rapprocher de sa mère adoptive lorsque celle-ci lui donnait des leçons. C'est avec fierté qu'elle a marché dans les pas de sa mère et qu'elle affiche ses trophées dans son appartement ✩ Très proche de ses frères et soeurs, elle ne sait pratiquement jamais sentie à part à cause de son adoption. Au contraire, elle était même là avant que certains d'entre eux naissent. Toute sa vie, elle a chérie ses cadets et n'attends rien de moins qui la soutiennent dans les moments durs ✩ Frances est une grande fan de musique, et plus particulièrement celle qui a rythmé les 60s. Elle possède une belle collection de vinyles dont elle est extrêmement fière, qu'elle écoute très souvent ✩ Son cheval préféré est un Saddlebard de sept ans, prénommé Presley en référence au King, avec lequel elle a gagné bon nombre de compétitions ✩ Frances n'a jamais été une bonne élève, même si elle n'était pas la dernière. Elle gardait prudemment la tête hors de l'eau et fut plutôt soulagée quand le lycée se termina, lui permettant de passer tout son temps sur un cheval ✩ Ayant grandi dans une famille conservatrice, la jeune Doa a reçu l'éducation qui allait avec. Ambition et perfection ont rythmé sa vie, alors qu'elle apprenait les règles de la société dans laquelle elle évoluait à présent. Cependant, malgré les longues leçons enseignées, Frances n'a rien retenu de l'art de se taire, préférant dire tout haut ce qu'elle pense ✩ Comme tout adolescent, Frances a fait vivre un enfer à ses parents. Enfer encore plus grandiose qu'accentué par sa situation d'enfant adopté et aux origines moqués. La musique et l'équitation furent pour elle un refuge, un moyen de se sortir de tout ce vacarme que créer les conséquences de son adoption sur les adolescents de son âge ✩ Elle adore lorsque son fiancé lui joue quelques airs de violon. Elle ferme alors les yeux et fredonne en coeur, appréciant ses petits moments de bonheur partagés avec lui ✩

last night was a mistake:

The Age of Dissonance Wasn't Supposed to Happen

Les cheveux dans le vent, Frances souriait d'un sourire si grand qu'il aurait pu faire trois fois le tour de son visage. Quelques tapes sur l'encolure de son cheval afin de le féliciter, et déjà l'écurie apparaissait à l'horizon. Le soleil commençait à se coucher, indiquant à la jeune adolescente qu'il était temps pour elle de rentrer, même si elle désirait faire un tour de plus. Alors qu'elle approchait à grande allure de la propriété familiale, elle pouvait apercevoir sa mère l'attendant, les mains sur les hanches, le visage soucieux. Arrivée à sa hauteur, Frances ralenti alors jusqu'à pouvoir sauter au sol. « Attention, ne fronce pas trop les sourcils ou tu auras de vilaines rides. » se moqua gentiment Frances à l'intention de sa mère, avant de repérer la bombe que cette dernière tenait dans sa main. « Oh. » laissa-t-elle échapper alors qu'elle caressait sa monture. « Oui, oh. » enchaina la mère Lennox. « Frances, tu sais bien que je ne rigole pas là-dessus. La sécurité avant tout. » L'adolescente baissa le regard, connaissant par coeur le sermon de sa mère. Elle montait souvent à cheval avec une simple selle et des rennes, se contentant du strict minimum, même si elle savait que sa mère désapprouvait. « Si jamais tu tombes et... » « Il ne m'arrivera rien, Maman. Je connais le chemin par coeur, tout comme les chevaux. Et tu m'as suffisamment entraîné pour que je ne fasse pas des folies sur le parcours. Ne t'inquiète pas pour moi. » L'air soucieux s'effaça du visage de la mère, remplacé par celui tendre et fier d'une mère à sa progéniture. « Tu es une excellente cavalière, Frances, je n'en doute pas. » La mère leva une main et attrapa une mèche de cheveux qu'elle replaça derrière l'oreille de sa fille. « Mais jamais je ne m'en remettrai s'il t'arrivait quelque chose. » Un sourire timide en guise de réponse, Frances laissa sa mère et se dirigea vers l'écurie, son fidèle cheval derrière elle.

La jeune femme s'admirait dans le miroir, habillée de sa dernière robe Jimmy Choo achetée. Un sourire s'étira sur son visage, non grâce au reflet mais plutôt par la simple idée de la soirée qui l'attendait. Elle ne l'avait rencontré qu'une seule fois, durant une courte soirée comme celle-ci, mais cela avait suffit à remplir son coeur de sentiments tous plus fous les uns que les autres, à remplir son esprit de scénarios tous plus romantiques les uns que les autres. Et pourtant, Frances n'était pas de ces filles qui couraient les galas à la recherche du prince charmant, mais il fallait croire que celui-là lui avait tapé dans l'oeil. Il l'avait fait rire, l'avait indéniablement charmé avec ses grands yeux et son sourire colgate. Elle qui préférait se concentrer sur ses compétitions et multiples chevaux plutôt que de laisser son coeur vagabonder d'un homme à l'autre, voilà qu'elle se retrouvait soudainement éprise d'un étranger. « Et s'il n'est pas là ce soir ? » lui demanda alors sa petite soeur, qui venait de faire son apparition dans la chambre de l'aînée. « Qui ça ? » demanda alors Frances en se retournant vers sa cadette. « L'homme qui te fait autant sourire. » répondit Louise, assez rapidement pour surprendre sa soeur. « Comment as-tu... ? » Comment avait-elle deviné ses pensées, elle qui ne s'était accordée qu'un simple sourire devant le miroir ? « Tu es ma soeur, Fran. Je te connais comme si nous avions grandis ensemble. » Un sourire timide prit place sur le visage exotique de l'aînée, alors qu'elle repensait à tous ces bons moments passés avec sa soeur. « Il y sera, j'en suis certaine. » répondit-elle vaguement en tournant la tête vers la fenêtre, scrutant alors le coucher de soleil au loin. « Comment peux-tu en être si certaine ? Des tas de gens fréquentent les galas des parents, pas facile de retrouver les mêmes personnes d'une soirée à l'autre. » Louise s'effondra sur le lit de sa soeur, froissant au passage les draps de Frances. Mais cette dernière s'en fichait, l'homme avait repris sa place dans les pensées de la jeune Thailandaise. « Il y sera. » répéta-t-elle, le regard toujours fixé sur l'extérieur et l'horizon rempli de promesses d'avenir.